Fédération des sociétés Alzheimer du Québec Coin des coachs BrainHQ

Introduction

DynamicBrain, le partenaire canadien de Posit Science, est ravi que vous utilisiez BrainHQ dans votre entraînement de groupe, et vous pouvez être certain que c'est le meilleur choix. Jusqu’à récemment, il n’existait pas de lignes directrices pour choisir un programme d’entraînement cérébral. Mais en 2015, les experts du US Institute of Medicine (l'Institut de médecine des États-Unis), maintenant appelé National Academy of Medicine (l'Académie nationale de médecine) ont publié un rapport important qui comprenait une liste de contrôle en cinq points à utiliser pour déterminer si un programme d'entraînement cérébral est scientifiquement prouvé ou s'il fait des affirmations qu'il ne peut pas prouver. À notre connaissance, BrainHQ est le seul programme capable de répondre à ces cinq questions, qui comprennent la documentation du transfert de proximité (amélioration de la fonction cognitive) et du transfert à distance (amélioration de la fonction dans le monde réel), l'utilisation de groupes de contrôle actifs, l'évaluation du maintien des avantages au fil du temps et l'évaluation par des experts universitaires indépendants.

En savoir plus sur la liste de contrôle de l'Institute of Medicine et de la preuve que BrainHQ répond à cette norme (en anglais).

Cela signifie que tous les programmes d’entraînement cognitif ne sont pas créés de la même manière. BrainHQ est LA référence en la matière. Aucun autre programme d'entraînement cérébral ne se rapproche de la rigueur et des preuves scientifiques offertes par BrainHQ. Nos exercices et évaluations ont été rigoureusement testés et scientifiquement prouvés comme étant bénéfiques dans plus de 200 articles de recherche indépendants évalués par des pairs et publiés dans des revues scientifiques de renom... et de nombreuses autres études sont en cours.

Dans ce guide, nous partageons certaines des meilleures pratiques utilisées par divers groupes, établissements et organisations aux États-Unis et au Canada utilisant BrainHQ dans le cadre d’entraînements en classe et en groupe. Bien qu'il n’a pas la prétention d’être exhaustif, il pourra faire germer de nouvelles idées lorsque vous organisez votre propre cours.

 

Qu'est-ce que BrainHQ?

Informations générales

BrainHQ est une série d'exercices d'entraînement cérébral que vous effectuez en ligne sur un ordinateur ou une tablette. En plus d’être faciles à apprendre, ces exercices sont très efficaces. Pour en savoir plus sur la conception des exercices de BrainHQ et le concept à l’origine de chacun des exercices, cliquez ici.

 

La science de la plasticité cérébrale

La plasticité cérébrale est un terme couramment utilisé par les neuroscientifiques. Il fait référence à la capacité du cerveau à changer à tout âge, pour le meilleur ou pour le pire. Comme vous pouvez l’imaginer, cette flexibilité joue un rôle incroyablement important dans le développement (ou le déclin) du cerveau et dans la formation de la personnalité distincte de chaque personne. La science de la plasticité cérébrale est la base des exercices d’entraînement cérébral cliniquement prouvés de BrainHQ.

Au début des années 70, les neuroscientifiques pensaient qu’après l’enfance, le cerveau, un organe composé de millions de minuscules fils transportant des signaux électriques pour traiter l’information, se figeait. Ainsi, on pensait que, chez les adultes, le cerveau, comme une puce informatique, était définitivement « câblé » et incapable de changer.

Mais au cours des années 80, une perspective très différente sur le fonctionnement du cerveau a émergé. S’appuyant sur des recherches menées par le Dr Michael Merzenich, professeur à l'Université de Californie à San Francisco et principal concepteur de BrainHQ, les scientifiques ont commencé à réaliser que la capacité du cerveau à changer n'était pas propre aux enfants : le cerveau adulte continue d’établir de nouvelles connexions de manière souple et il continue constamment de le faire en fonction de nos apprentissages et de nos expériences. À tout âge, le corps peut changer de manière importante : structurellement, fonctionnellement et chimiquement. La science qui étudie ces changements cérébraux s’appelle « plasticité cérébrale ». Les scientifiques comprennent désormais qu’il s’agit d’un principe fondamental du fonctionnement du cerveau tout au long de notre vie, de la petite enfance à la vieillesse, et qui intervient également dans la maladie et la santé. Cette avancée a révolutionné notre compréhension de la santé et du fonctionnement du cerveau.

Le Dr Merzenich a étudié la plasticité cérébrale tout au long de sa carrière, publiant plus de 150 articles dans des revues à comité de lecture de premier plan (telles que Science and Nature). Il a obtenu près de 100 brevets et on a fait référence à son travail dans des centaines de livres sur le cerveau. Grâce à ses travaux, il a reçu de nombreux prix et distinctions scientifiques (notamment le prix Russ, le prix Ipsen, le prix Zülch, le prix Thomas Alva Edison Patent Award et la médaille Purkinje). En 2016, le Dr Merzenich a reçu le prix Kavli, le prix le plus prestigieux au monde en matière de neurosciences, pour ses réalisations dans le domaine de la plasticité cérébrale.

Voici ce que Dr Merzenich avait à dire de son travail :

« Nous avons travaillé fort dans nos laboratoires et fait notre part pour aider les gens à mieux comprendre leur cerveau et leur montrer comment éviter son vieillissement inutile ou l'améliorer avant qu'il ne soit trop tard. Au-delà de cela, il est de leur responsabilité de profiter de nos efforts ou de les ignorer! »

 

Comment le traitement de l'information est lié aux performances cognitives

Chaque personne a un niveau de performance cognitive différent, car chacun a une histoire unique qui a eu un impact sur son cerveau. Au sein d’un groupe de personnes en bonne santé comparables, certaines personnes auront des performances cognitives élevées, alors que d’autres auront de faibles performances cognitives. De nombreuses personnes connaissent un déclin cognitif long et lent à mesure qu’elles vieillissent, ce qui entraîne des oublis, des pertes de mémoire et un sentiment de « ralentir ». D’autres personnes vivent des événements spécifiques dans leur vie, comme un accident ou une maladie, qui entraînent immédiatement des problèmes cognitifs. D’autres encore sont des « super-aînés » qui ne subissent que peu ou pas de perte de leurs fonctions cognitives.

Dans de nombreux cas, quels que soient les détails de la situation, le facteur fondamental des performances cognitives est le traitement de l’information dans le cerveau : il peut être rapide et précis (conduisant à des performances cognitives plus élevées) ou plus lent et moins précis, comme si le cerveau fonctionnait en présence de « friture » interne ou de « bruit » (conduisant à de plus faibles performances cognitives).

Par exemple, au cours du processus de vieillissement normal, les gens, en général, commencent naturellement à perdre certains des photorécepteurs de l’œil qui convertissent la lumière en signaux neuronaux, et certaines des cellules ciliées de l’oreille qui font la même chose pour le son. En conséquence, les systèmes visuel et auditif centraux du cerveau reçoivent moins d’informations. Parce que le cerveau est malléable et se réorganise pour faire face aux changements dans l’entrée des informations, les systèmes visuel et auditif centraux du cerveau commencent à collecter des entrées sensorielles sur des périodes plus longues et sur de plus grandes zones du champ visuel et sur davantage de fréquences auditives, en faisant une sorte de moyenne dans le temps et l'espace. Cela conduit à un « flou » de l’information dans le temps et dans l’espace, ce qui entraîne à son tour un traitement cérébral de l’information plus lent et moins précis. En raison de cette baisse de qualité dans le traitement de l’information, les systèmes cognitifs du cerveau (mémoire, attention et réflexion) ne sont pas en mesure de fonctionner aussi bien, ce qui entraîne une diminution des performances cognitives.

Un exemple concret de ce phénomène peut être trouvé dans le système auditif. Si vous placez le pouce et l’index sur votre larynx et que vous prononcez le son « ba », vous remarquerez que vos lèvres s’ouvrent et qu’en même temps votre larynx commence à vibrer. Après avoir prononcé le son « pa », vous remarquerez que vos lèvres s’écartent légèrement juste avant que votre larynx ne commence à vibrer. Ce petit intervalle est appelé « établissement du voisement » par les phonologues qui étudient la parole, et il dure environ 40 millisecondes (une petite fraction de seconde, c’est plutôt rapide!). Pour que votre cerveau puisse distinguer correctement le son « ba » du son « pa », il doit être capable d’agir aussi rapidement, pour savoir si cet écart (ce « délai d’établissement du voisement ») était là ou non. Avez-vous entendu « pa » ou « ba », ou dans un exemple réel, « passe » ou « basse »? À mesure que les gens vieillissent, leur cerveau commence généralement à fonctionner plus lentement, ce qui fait qu’il est plus difficile de distinguer un « pa » d’un « ba », comme c’est le cas pour de nombreux autres sons. Il devient plus difficile, par exemple, de bien comprendre ce qu’on nous dit dans un restaurant bruyant ou de comprendre ce que dit notre petit-fils qui parle vite.

Ces difficultés de réception de la parole entraînent des problèmes de mémoire verbale : si vous n'entendez pas correctement, il est difficile de vous en souvenir avec précision plus tard. Ce problème ne se situe pas au niveau de l’oreille, mais au niveau du cerveau. De fait, les chercheurs ont montré que l'on peut créer exactement les mêmes problèmes (réception de la parole plus difficile et mémoire moins bonne) chez un jeune, simplement en lui faisant effectuer des tâches cognitives auditives dans un environnement bruyant, ce qui suggère que le cerveau d'une personne âgée est comme une version « bruyante » du cerveau d'une personne plus jeune.

Un autre exemple du même type peut être trouvé dans le système visuel. La capacité d’une personne à remarquer rapidement des objets dans sa vision périphérique en un seul coup d’œil est appelée « champ de vision utile » (UFOV). En général, à mesure qu'une personne vieillit, son UFOV rétrécit : lorsque son attention est focalisée sur le centre d'une scène, elle n'est pas en mesure de remarquer les objets dans sa vision périphérique aussi rapidement qu'une personne ayant un UFOV plus étendu. (On pourrait comparer le fait d’avoir un petit UFOV à « regarder le monde à travers une paille à boire ».) En conséquence, les personnes âgées ont tendance à avoir une incidence plus élevée d’accidents de voiture, en particulier aux intersections, où notre sécurité nécessite de remarquer les autres voitures dans la vision périphérique rapidement et avec précision. Encore une fois, il ne s’agit pas d’un changement au niveau de l’œil, mais d’un changement au niveau du cerveau, où le traitement des informations issues de la vision périphérique est devenu plus lent et moins précis.

La baisse de performance dans le traitement cérébral des informations peut parfois également être liée à une blessure au cerveau (comme une commotion cérébrale ou une exposition répétée à des explosions), un problème neurologique (comme la sclérose en plaques, une dysfonction cognitive causée par une chimiothérapie ou une déficience neurocognitive associée au VIH) ou un problème psychiatrique (comme la dépression, la schizophrénie ou le trouble bipolaire). Quelle que soit la cause initiale du problème (une lésion cérébrale, un problème médical, de mauvais gènes ou la malchance), dans pratiquement toutes ces conditions, le cerveau traite les informations avec une moins grande vitesse et avec moins de précision. Lors de mesures sensorielles minutieuses, les individus présentent une capacité réduite à distinguer les stimuli auditifs et visuels présentés de manière rapprochée dans le temps ou dans l’espace/la fréquence, indiquant la présence d’un traitement cérébral d’informations imprécises. Les gens éprouvent des difficultés à bien entendre la parole, en particulier dans des environnements bruyants ou si le débit de la parole est trop rapide (car le traitement de la parole nécessite un traitement rapide et précis des informations). Lors des tests cognitifs, ces personnes présentent des problèmes avec les fonctions cognitives essentielles, comme l’attention, l’apprentissage, la mémoire de travail et les fonctions exécutives. Et dans la vie réelle, ils rapportent ressentir un « brouillard cérébral » ou des problèmes de concentration ou de réaliser plusieurs tâches simultanément. Tous ces problèmes cognitifs et de la vie réelle ont pour cause fondamentale un traitement « bruyant » des informations cérébrales, qui est le résultat d’un cerveau plus lent et moins précis.

Prenons comme dernier exemple, des adultes en bonne santé présentant différents niveaux de performances cognitives. L'un d'eux est un individu doté d'une rapide vitesse de traitement cognitif, d'une bonne mémoire de travail et de fonctions exécutives de niveau élevé. Un autre individu est dans la moyenne pour son âge, certainement pas handicapé, seulement une personne typique. Les scientifiques constatent que généralement chez les personnes en bonne santé, les capacités cognitives sont harmonisées : les personnes ayant une meilleure vitesse cognitive ont une meilleure mémoire de travail et de meilleures fonctions exécutives, et ont une meilleure fonction cognitive dans son ensemble. Cela est probablement dû au fait que la capacité sous-jacente du cerveau à traiter l’information rapidement et avec précision sous-tend toutes ces capacités cognitives interdépendantes, ce qui explique la grande variation des capacités cognitives dans une population par ailleurs en bonne santé.

Si vous le souhaitez, vous pouvez lire un long article de synthèse scientifique sur cette hypothèse (en anglais).

 

Comment les exercices de BrainHQ utilisent la plasticité cérébrale pour améliorer les performances cognitives

Les exercices de BrainHQ améliorent les systèmes cérébraux de base qui contribuent aux performances cognitives et au fonctionnement du cerveau dans le monde réel. Bien que chaque exercice soit différent, ils présentent un ensemble de caractéristiques communes, conçues scientifiquement :

  • Vitesse : Dans de nombreux exercices, ceux-ci s’accélèrent au fur et à mesure que vous progressez en présentant les stimuli plus rapidement. Par exemple, les sons peuvent devenir plus rapides ou les objets à l’écran peuvent défiler plus rapidement. Cette augmentation progressive vise à pousser le cerveau à améliorer sa vitesse de traitement.
  • Précision : De nombreux exercices présentent des discriminations de plus en plus difficiles, ce qui signifie que les éléments deviennent de plus en plus semblables et plus difficiles à distinguer. Par exemple, deux sons peuvent être très différents au début de l’exercice et devenir progressivement de plus en plus semblables. Ou bien deux objets à l’écran peuvent devenir de plus en plus identiques ou plus difficiles à repérer dans l’arrière-plan. L’objectif est d’obliger le cerveau à fonctionner avec une plus grande précision, même à grande vitesse.
  • Adaptabilité : Chaque exercice s'adapte en permanence aux performances de chacun des utilisateurs. L’objectif est de permettre aux gens de s’entraîner à leur « seuil », là où ils sont mis au défi de manière appropriée. Cela signifie qu’ils obtiennent environ 70 à 90 % des réponses correctes.
  • Généralisation : Les exercices commencent souvent par des stimuli accentués (tels que des sons lents et distinctifs ou des objets à contraste élevé) pour stimuler fortement la plasticité, puis évoluent vers des stimuli plus naturels (tels que des discours rapides ou des objets réalistes sur des arrière-plans naturels) pour favoriser la généralisation dans le monde réel.
  • Engagement : Les exercices sont conçus pour solliciter fréquemment et de manière répétitive les systèmes cérébraux qui font appel à l’attention, à l’obtention de récompense et à la nouveauté. Ces systèmes sont associés à des substances neurochimiques importantes (l’acétylcholine, la dopamine et la noradrénaline), qui améliorent l’apprentissage et la vigilance.

 

Les résultats avérés de BrainHQ

Les exercices cérébraux de BrainHQ ont été utilisés dans de nombreux essais cliniques contrôlés randomisés (la référence en matière d’évaluation de l’efficacité), qui ont donné lieu à plus de 200 publications scientifiques évaluées par des pairs. Ces essais ont permis de documenter des améliorations de la vitesse du traitement cérébral, de la mémoire, de l’attention, de la cognition quotidienne, de la vision et de l’audition, des changements dans la physiologie du cerveau, dans l’humeur, la qualité de vie, la conduite automobile , la mobilité et l’équilibre des personnes. Pour les études publiées, cliquez ici, ici et ici.

 

Stratégies compensatoires versus changements neuroplastiques

Historiquement, des stratégies compensatoires ont été proposées aux gens pour les aider à gérer leurs problèmes cognitifs. Par exemple, une personne ayant des problèmes de mémoire peut apprendre à utiliser un carnet de notes et un calendrier pour suivre sa liste de choses à faire et ses rendez-vous. Une personne ayant des problèmes de vitesse visuelle et d’attention peut également se voir rappeler de vérifier attentivement ses rétroviseurs lorsqu’elle change de voie en voiture et de regarder dans les deux sens lorsqu’elle traverse une intersection. Bien qu’ils puissent être utiles, ce type de stratégies et de conseils est « compensatoire » : ces stratégies servent à compenser les problèmes cognitifs plutôt que de s’attaquer à la cause profonde du problème.

La plasticité cérébrale offre une approche nouvelle et différente. Parce que nous reconnaissons maintenant que le cerveau adulte est malléable et capable de changer, nous pouvons créer des exercices d’entraînement cérébral informatisés qui améliorent directement la vitesse et la précision du traitement de l’information et, par conséquent, améliorent les performances cognitives globales et fonctionnelles dans le monde réel. Cette approche s’attaque aux causes profondes des problèmes de fonction cognitive.

Cela dit, l’entraînement compensatoire et l’entraînement cérébral basé sur la plasticité peuvent fonctionner ensemble. Le renforcement des fonctions cérébrales de base effectué par un entraînement cérébral basé sur la plasticité peut améliorer la capacité d’une personne à bénéficier d’un entraînement compensatoire basé sur la stratégie; et un entraînement compensatoire basé sur la stratégie peut aider à intégrer les avantages de l’entraînement cérébral basé sur la plasticité dans les activités du monde réel.

 

Comment l’accompagnement en santé cérébrale peut aider les gens à tirer le meilleur parti de BrainHQ

Qu’est-ce que l’accompagnement en santé cérébrale?

L’« accompagnement en santé cérébrale » se définit comme le fait d’offrir des conseils structurés et des encouragements pour aider une personne à améliorer sa vie en améliorant son cerveau et à atteindre ses objectifs d’entraînement cérébral. Comprendre les objectifs de votre utilisateur en matière de santé cérébrale, relier son expérience dans les exercices à ces objectifs, l'aider à comprendre ses progrès, l'aider à remarquer les avantages qu'il en retire dans le monde réel, et surtout agir en tant que coach, mentor et pom-pom girl, sont les activités clés d'un accompagnateur en santé cérébrale.

Une partie importante de votre accompagnement consistera à aider les gens à démarrer l’entraînement cérébral et à maintenir leur motivation pour continuer leur entraînement. Il est également important d’aider les gens à célébrer et à réfléchir à leurs réussites.

 

Pourquoi offrir un accompagnement en santé cérébrale?

La réponse courte? Ça fonctionne.

BrainHQ fonctionne lorsque les gens entraînent leur cerveau régulièrement, progressent dans les niveaux d’exercice et améliorent leurs performances. C'est ce qui permet d’utiliser les possibilités de la plasticité cérébrale pour reconfigurer son cerveau, et c'est ce qui génère des avantages dans le monde réel.

Les gens sont plus susceptibles de s’entraîner régulièrement et de progresser s’ils peuvent compter sur un accompagnateur, sur quelqu’un qui répond à leurs questions, les aide lorsqu’ils ont des problèmes techniques, les encourage à persévérer dans les défis et les inspire à faire de leur mieux.

L’objectif de cette section est de savoir ce que vous devez faire pour vous préparer à devenir un accompagnateur en santé cérébrale et ce que vous devez faire lorsque vous proposez un tel accompagnement à des personnes.

 

Se préparer à devenir accompagnateur en santé cérébrale

Utilisation de BrainHQ

La meilleure façon pour un accompagnateur de garantir le succès de ses utilisateurs est d’utiliser lui-même BrainHQ. En tant qu’accompagnateur, vous devriez déjà avoir un accès complet à BrainHQ, exactement comme vos utilisateurs.

Nous suggérons aux accompagnateurs de se familiariser avec les activités clés suivantes de BrainHQ :

  • Se connecter et se déconnecter
  • Réinitialiser un mot de passe
  • Démarrer un entraînement à l’aide du programme « Focus personnalisé » préconfiguré de l’Entraîneur personnel
  • Arrêter un entraînement
  • Définir des rappels d'entraînement
  • Consulter les progrès
  • Utiliser chacun des exercices d'entraînement cérébral figurant dans les programmes de vos utilisateurs

Pour référence, vous pouvez accéder à tous les documents d'aide concernant BrainHQ ici.

 

Concepts de base de BrainHQ

BrainHQ est composé d'exercices d'entraînement cérébral individuels comportant un certain nombre de niveaux qui proposent différentes configurations de stimuli. Par exemple, dans l’exercice appelé « Double décision », certains niveaux affichent le panneau de la Route 66 plus près du centre de la vision alors qu’il s’affiche au bord de l’écran dans d’autres niveaux. Certains niveaux ont des arrière-plans très simples, alors que d'autres niveaux ont des arrière-plans très complexes. Certains niveaux ont des véhicules cibles très distincts, et d'autres niveaux ont des véhicules cibles très similaires.

Les niveaux sont organisés en étapes. Une étape n'a pas une grande signification : il s’agit simplement d’un moyen de regrouper les niveaux et de fournir une structure aux utilisateurs s'ils doivent s'entraîner en dehors du mode Entraîneur personnel. Vous ne pouvez voir toutes les étapes et tous les niveaux d’un exercice qu’à partir de la page d’exercice.

Les exercices eux-mêmes sont regroupés en domaines cognitifs : la vitesse du traitement cérébral, l’attention, la mémoire, les compétences interpersonnelles, l’intelligence et la locomotion. Chacun des exercices est placé dans le domaine qu'il cible principalement, mais il est important de savoir que chaque exercice nécessite de l'attention, que chaque exercice cible la vitesse d'une manière ou d'une autre et que la plupart des exercices nécessitent un certain niveau de mémoire. Les domaines fournissent simplement un cadre d’organisation pour les utilisateurs.

 

Suivi des progrès

BrainHQ fournit divers types de retour d’information continu sur la progression d’une personne tout au long de son utilisation. Vous pouvez en trouver quelques-uns dans les sections ci-dessous.

 

Scores en percentiles

Si vos utilisateurs ont accepté de fournir leur année de naissance et qu'ils sont mis à jour dans leur page de profil, le score en percentiles les compare à tous les autres utilisateurs de BrainHQ ou à des personnes d'âges différents à l'aide du curseur d'âge. Les scores en percentiles peuvent être consultés en cliquant sur l’onglet « Progression », puis en cliquant sur l’onglet « Percentile ».

Vous pouvez en savoir plus sur les scores en percentiles ici.

En tant qu’accompagnateur, il y a certaines choses à savoir concernant les scores en percentiles.

Premièrement, ils peuvent être déroutants pour certaines personnes. Un percentile de 50 % signifie que l'utilisateur est moyen; un percentile inférieur à ce pourcentage signifie qu'il est inférieur à la moyenne et un percentile supérieur indique que sa performance est supérieure à la moyenne. Mais de nombreux utilisateurs penseront à leurs années d’école et interpréteront un percentile de 50 % comme un « F » (une note d’échec) et interpréteront un percentile de 75 % comme un « C » (une note moyenne à l’école, mais un score de percentile dans BrainHQ indiquant qu’ils ont de meilleurs résultats que les ¾ des utilisateurs). Il est important que vous expliquiez clairement le concept de percentile si vous travaillez avec un utilisateur qui souhaite suivre ses scores de cette façon.

Deuxièmement, à mesure qu’un utilisateur atteint de nouveaux niveaux dans un exercice, son score en percentiles peut diminuer. Par exemple, une personne peut avoir un score de 80 % (ce qui signifie que ses performances sur toutes les séries d’exercices qu’elle a effectuées sont, en moyenne, supérieures aux scores de 80 % des autres utilisateurs de BrainHQ sur ces séries d’exercices). Lorsque cette personne essaie pour la première fois une nouvelle série d’exercices, elle peut obtenir un score typique (50 en percentiles) sur la série d’exercices. Cela diminuera légèrement son score global en percentiles. Par conséquent, à mesure qu'une personne passe à des séries d'exercices d’un niveau de plus en plus élevé, les utilisateurs de BrainHQ auxquels cette personne est comparée ont généralement des scores de plus en plus élevés. Tous les utilisateurs ne parviennent pas à atteindre les séries d’exercices aux niveaux les plus élevés, et ceux qui y parviennent se sont généralement beaucoup entraînés! Ce qui pourrait être un bon score pour une série d’exercices d’un niveau plus facile pourrait n’être qu’un score moyen pour une série d’exercices d’un niveau plus élevé. Donc, une personne qui se situe au 80e percentile lorsqu’elle démarre BrainHQ peut voir son percentile diminuer à mesure qu’elle avance dans BrainHQ, car elle est comparée à un groupe de plus en plus aguerri.

Enfin, notez que la moitié des utilisateurs seront en dessous de la moyenne : c'est ainsi que fonctionne le principe des moyennes. Les utilisateurs ayant de faibles scores de performance peuvent trouver les scores en percentiles décourageants et démotivants. Cela peut être particulièrement vrai si votre groupe comprend des personnes souffrant de troubles cognitifs importants, car elles seront comparées à l’ensemble des utilisateurs de BrainHQ. Les scores en percentiles sont un meilleur choix pour une personne compétitive et à l’aise pour comparer ses scores à ceux des autres. En général, il s’agit d’une personne qui obtient déjà de bons résultats et qui souhaite être rassurée sur le fait que ses résultats sont élevés et qui veut savoir jusqu’où elle pourrait aller. Si vous constatez qu'un utilisateur est découragé par son score en percentiles, essayez de lui rappeler qu’un entraînement régulier augmentera ses scores, ou partagez avec lui les « étoiles » qu'il a gagnées ou sa mesure de progression « BrainAQ » (voir ci-dessous).

 

Étoiles

Des étoiles sont obtenues lorsque chaque niveau d'un exercice de BrainHQ est terminé et donnent à la personne une idée de la façon dont son score se compare à celui des autres qui ont terminé ce niveau. Cinq étoiles signifient qu'un score est parmi les meilleurs, tandis qu'une étoile suggère que la personne devrait répéter ce niveau pour améliorer ses performances.

BrainHQ garde une trace du nombre total d'étoiles obtenues tout au long de l’entraînement d'une personne. Les étoiles obtenues peuvent être consultées en cliquant sur l’onglet « Progression », puis en cliquant sur l’onglet « Étoiles obtenues ». De nombreuses personnes constatent que le nombre croissant d’étoiles qu’elles ont obtenues leur donne un grand sentiment d’accomplissement et de progrès. Cet écran affiche également une carte de tous les groupes d’exercices de BrainHQ, codés par couleur selon leur domaine cognitif, indiquant le nombre le plus élevé d’étoiles que les utilisateurs ont obtenues pour chaque groupe d’exercices.

 

Niveaux

Les niveaux sont obtenus à chaque fois qu'un niveau BrainHQ est terminé. Pour plus de clarté, terminer un « niveau » dans ce contexte signifie d’avoir terminé une série complète d'essais dans un exercice, par exemple, terminer les 10 tours de l’exercice Suivez la cible, ou les 35 tours de l'exercice Œil de faucon. Si ce niveau est répété plusieurs fois, cela compte comme plusieurs niveaux terminés. BrainHQ garde une trace du nombre total de niveaux terminés tout au long de l’entraînement d'une personne. Les niveaux terminés peuvent être consultés en cliquant sur l’onglet « Progression », puis en cliquant sur l’onglet « Niveaux terminés ».

N’oubliez pas que le terme « niveau » peut prêter à confusion (comme indiqué ci-dessus). Un « niveau » fait généralement référence à un ensemble d'exercices unique dans un exercice. Par exemple, un « niveau » dans Œil de faucon est affiché sous la forme d'une seule tuile d'exercice dans la page d'exercices Œil de faucon. Le mot « niveaux » au pluriel fait généralement référence au nombre de fois qu'un utilisateur a terminé un niveau au cours d'une séance ou d'une semaine. Par exemple, un utilisateur s'est entraîné sur 8 niveaux cette semaine (ce qui peut signifier 4 répétitions d'un seul niveau de Œil de faucon et 4 répétitions d'un seul niveau de Suivez la cible). Cela ressort généralement clairement du contexte lors de l’utilisation de l’application, mais vous devez être conscient de la différence lorsque vous parlez à vos utilisateurs.

 

Quotient d'activité cérébrale (BrainAQ)

Le quotient d'activité BrainHQ (BrainAQ) représente les gains globaux de l'entraînement avec BrainHQ et vous pouvez le trouver en cliquant sur l'onglet « Progrès ».

En tant qu’accompagnateur en santé cérébrale, vous devez savoir que le score et les points BrainAQ réels ne sont que cela : des points BrainAQ. Ils ne sont pas conçus pour être interprétés comme étant liés à un score cognitif particulier. Les scores qui augmentent représentent le fait de faire plus de niveaux (y compris les nouveaux niveaux et les niveaux répétés) et de meilleures performances à chaque niveau, et les scores qui diminuent reflètent un manque d'entraînement. Les gens ne devraient pas essayer de comparer leurs scores avec ceux des autres, et il n’y a pas de score qui soit en soi « bon » ou « mauvais ». Ce qui est « bon » est un score qui augmente, ce qui reflète un entraînement régulier et des améliorations de performance.

BrainAQ est un bon choix pour une personne qui souhaite suivre ses propres progrès, être rassurée sur le fait qu’elle utilise BrainHQ correctement et constater qu’elle fait des progrès, mais ne souhaite pas comparer directement ses performances à celles d’autres personnes. Les gens verront généralement la ligne de leur score monter à mesure qu’ils s’entraînent régulièrement, et verront une lente baisse de leur score lorsqu’ils font une pause dans leur entraînement. Ces messages simples (entraînez-vous régulièrement et, si vous faites une pause pendant un certain temps, reprenez l’entraînement pour augmenter votre score) renforcent le modèle d’entraînement à privilégier dans BrainHQ.

 

Étapes clés du parcours d’accompagnement en santé cérébrale avec vos participants

Apprendre pourquoi une personne veut entraîner son cerveau

Les gens s’engagent dans des programmes de bien-être, qu’il s’agisse de remise en forme physique, de perte de poids, de thérapie du sommeil ou de réduction du stress, parce qu’ils veulent obtenir des avantages tangibles et réels pour le temps et les efforts qu’ils investissent. L’entraînement cérébral est exactement la même chose : les gens commencent à s’entraîner avec BrainHQ et continuent parce qu’ils reconnaissent qu’un meilleur cerveau leur permettra d’améliorer leur vie.

Comprendre les objectifs d’une personne et en quoi ces objectifs sont liés à la santé de leur cerveau et à leurs performances cognitives est la première étape cruciale de ce cheminement.

En tant qu’accompagnateur, vous pouvez aider vos utilisateurs en :

    1. Comprenant quels sont leurs objectifs dans le monde réel.
    2. Les aidant à comprendre comment un cerveau plus alerte et plus rapide les aidera à atteindre ces objectifs.
    3. Les aidant à voir comment les exercices d'entraînement cérébral se rapportent à ces objectifs.
    4. Les aidant à remarquer les avantages concrets qu'ils ressentent grâce à l'entraînement cérébral.
    5. Les aidant à reconnaître les obstacles potentiels à la réalisation de ces objectifs et à les surmonter.
    6. Comprenant le style d’accompagnement qu’ils préfèrent :
      • Amical : quelqu'un à qui je peux vraiment m'ouvrir ;
      • Motivateur : une personne qui m’encourage pour me faire avancer ;
      • Exigeant : une personne qui me mettra au défi et me poussera à performer ;
      • Éducateur : donnez-moi mes tâches à faire et laissez-moi m'en occuper à partir de là ;
      • Pair : quelqu'un avec qui échanger des idées.
    7. Les aidant à définir des attentes pour votre rôle d’accompagna-teur et à créer un espace sûr pour une rétroaction honnête et un dialogue ouvert.

S'assurer qu'une personne dispose d'un appareil et d'un accès Internet pour s’entraîner à la maison

Pour permettre à une personne de démarrer sur BrainHQ à la maison, vérifiez d'abord si elle dispose des éléments suivants :

  • une tablette, un ordinateur portable ou un ordinateur de bureau;
  • une connexion Internet;
  • un espace calme avec peu ou pas de distractions.

Pour les personnes qui ont des difficultés cognitives ou qui sont moins douées en technologie, demandez-lui s'il a une personne de soutien à la maison qui peut participer aux séances d’accompagnement.

Lieux pouvant donner accès à un appareil pour l’entraînement et l'accès à Internet :

  • Bibliothèque locale
  • Centre communautaire
  • Un voisin, un membre de la famille ou un ami

 

Aider une personne à démarrer avec BrainHQ

Après avoir discuté avec votre utilisateur pour comprendre ses objectifs de vie et déterminer comment ces objectifs sont liés à la fonction cognitive, il est temps pour votre utilisateur de commencer à utiliser BrainHQ.

À cette étape,

  • les comptes de vos utilisateurs ont été créés, configurés et prêts à être utilisés;
  • vous disposez des informations de connexion des utilisateurs (courriels et mots de passe);
  • un programme d'entraînement personnalisé « Focus personnalisé » a été établi et affiché sur la page d'accueil des utilisateurs dans la section « Entraîneur personnel »;
  • les comptes des utilisateurs sont configurés pour compléter 55 niveaux par semaine (11 niveaux par séance, 5 fois par semaine)

BrainHQ met l’accent sur l’achèvement d’un nombre cible de niveaux par semaine plutôt que d’un nombre cible d’heures par semaine, car terminer les niveaux (et améliorer ses performances) est ce qui compte pour le cerveau, pas seulement rester assis devant un ordinateur pendant un certain nombre d’heures par semaine.

Lors de la première séance en personne, vous guidez vos utilisateurs pour qu’ils se connectent à BrainHQ Canada en français à l'adresse https://dynamicbrain-fr.brainhq.com Ensuite, ils auront à cliquer sur « Focus personnalisé » de l’Entraîneur personnel, puis à continuer l'entraînement jusqu'à ce qu'ils atteignent l'écran de fin de séance. Le premier cours peut être difficile pour certains utilisateurs, comme pour toute autre nouvelle expérience. Rassurez vos utilisateurs qu’ils se sentiront en confiance et à l’aise après quelques jours d’entraînement et s’être familiarisés avec BrainHQ.

L’Entraîneur personnel utilise des algorithmes intelligents qui intègrent l'intégralité de l'historique d'entraînement d'une personne dans BrainHQ (chaque niveau qu'elle a atteint et chaque score de performance qu'elle a obtenu) pour sélectionner automatiquement le meilleur niveau d'entraînement à effectuer ensuite. Ainsi, même si tous les utilisateurs commencent avec le même ensemble d'exercices lors de la première séance, cela changera à mesure que l’Entraîneur personnel continuera de s'adapter aux performances des utilisateurs.

 

Compléter un niveau et un exercice de la séance

Lors d'une séance en mode Entraîneur personnel, l’Entraîneur personnel répète un niveau jusqu'à ce que l’utilisateur obtienne 10 étoiles cumulatives (ou répète le niveau cinq fois). Cela permet à un utilisateur très performant de passer rapidement à l’exercice suivant (après 2 répétitions), tout en donnant à un utilisateur moins performant la pratique dont il a besoin pour améliorer ses performances. Si un utilisateur répète un niveau 5 fois, il termine automatiquement l'exercice de la journée (il ne reste donc pas bloqué).

Lorsqu'un utilisateur termine un exercice de la séance, il verra l'un des quatre écussons sur l'écran de fin d'exercice. Il peut alors, soit :

  • avoir réussi le niveau (atteint ou dépassé son objectif de performance, et donc avoir réussi le niveau);
  • avoir complété le niveau (il a obtenu 10 étoiles cumulatives, mais n'a pas atteint ou dépassé l'objectif de performance sur aucune des répétitions du niveau; le niveau sera donc présenté à nouveau lors de la prochaine séance);
  • avoir complété le niveau (il a effectué cinq répétitions, mais il n’a pas obtenu 10 étoiles cumulatives);
  • avoir quitté l'exercice avant d’avoir obtenu 10 étoiles cumulatives ou répéter le niveau 5 fois.

En règle générale, lorsqu’un utilisateur termine un niveau, il a également terminé l’exercice du jour. Mais dans certaines situations, l’Entraîneur personnel présentera à nouveau l’exercice. Dans un tel cas, il répétera le niveau existant ou choisira un nouveau niveau, selon la réussite ou non du niveau par l'utilisateur.

En tant qu’accompagnateur, vous pouvez faire savoir à votre utilisateur que l’Entraîneur personnel s'adapte à lui, en lui donnant plus de répétitions lorsqu'il en a besoin pour s'améliorer à un niveau et en le faisant passer rapidement à un nouveau niveau lorsqu'il montre qu'il est déjà performant à un niveau existant. Vous pouvez rappeler aux utilisateurs que la plasticité cérébrale fonctionne en établissant de nouvelles connexions neuronales, ce qui nécessite un entraînement intensif. C'est pourquoi BrainHQ leur demande de répéter les niveaux. N'oubliez pas que si un utilisateur a de très faibles performances ou s'il a de la difficulté avec un exercice en particulier, il répétera cinq niveaux et aura terminé, quel que soit le nombre d'étoiles cumulées qu'il a obtenues.

 

Réaliser une séance avec l’Entraîneur personnel et atteindre l'objectif de niveau

L’Entraîneur personnel continuera à présenter des exercices à un utilisateur jusqu'à ce que celui-ci ait terminé un nombre spécifié de niveaux. Cet objectif de niveau est déterminé par l'objectif de niveau hebdomadaire qui a été configuré pour vos utilisateurs.

À la fin de la séance, une fois que les utilisateurs ont terminé le nombre de niveaux préconfiguré, ils verront un écran récapitulatif de fin de séance, affichant les différentes tuiles de progression qu'ils ont obtenues au cours de la séance.

 

Interagissez avec les participants lors des séances d’accompagnement

Ce dont vous parlez et la manière dont vous en parlez au cours d’une séance d’accompagnement est l’élément le plus important de l’accompagnement en santé cérébrale. Ces interactions aideront vos utilisateurs à rester motivés, à s’entraîner régulièrement et à voir des avantages de leurs efforts dans leur vie.

 

Discutez de l'expérience récente de l'utilisateur avec BrainHQ

Vous devriez commencer chaque séance d’accompagnement par une rapide vérification. Demandez au participant comment s’est déroulée sa dernière expérience avec BrainHQ : dans quels exercices il s’est entraîné et comment s’est déroulé cet entraînement. Ont-ils compris les exercices, terminé une séance complète avec un entraîneur personnel et ressenti un sentiment de succès?

  • Ont-ils eu du mal à comprendre comment faire un exercice? Vous devriez commencer immédiatement à les aider à apprendre l’exercice. Vous pouvez ouvrir l’exercice directement depuis l’écran de sélection d’exercice. Vous pouvez consulter le didacticiel de l’exercice en cliquant sur le bouton « i » affiché dans l’exercice. Demandez ensuite à votre utilisateur de faire l’exercice pendant que vous lui donnez des instructions pour vous assurer qu’il comprend son fonctionnement.
  • Un exercice était-il particulièrement difficile? Parlez de ce qui a représenté un défi pour lui. Il est peut-être normal que ce soit un défi : rappelez à votre utilisateur que le cerveau doit être mis au défi pour que la plasticité cérébrale puisse le reprogrammer de manière positive. Si les exercices sont trop faciles, le cerveau n’a pas besoin de changer. Vous souhaiterez peut-être féliciter votre utilisateur pour avoir persévéré dans le défi.

Comprendre l’expérience qu’ils vivent avec BrainHQ pose les bases du reste de la séance d’accompagnement.

 

Discutez de la relation entre les exercices de BrainHQ et les objectifs personnels de santé cérébrale

Lorsque vous montrez à un utilisateur un nouvel exercice ou lorsque vous discutez avec lui d'un exercice avec lequel il a des difficultés ou qu’il réussit, vous devez toujours profiter de l'occasion pour faire le lien entre les objectifs qui sous-tendent la conception de l'exercice en matière de performances cérébrales et de fonction cognitive aux objectifs personnels de l'utilisateur relatifs à sa santé cérébrale.

Vous pouvez consulter une description détaillée de chacun des exercices ici. Cela vous permettra de mieux comprendre leur conception et leurs objectifs, et ainsi d’aider vos utilisateurs à établir le lien entre les exercices et leurs objectifs personnels.

 

Discutez des progrès réalisés par l'utilisateur

Chaque semaine, avant de rencontrer les utilisateurs, vous devez examiner leurs progrès et leur modèle d’entraînement au cours de la semaine dernière. Voyez s’ils ont atteint leur objectif d’entraînement pour la semaine. Ont-ils fait tout leur entraînement en une seule journée ou les ont-ils répartis sur toute la semaine? Y a-t-il eu certains jours où ils s’entraînaient très peu ou pas du tout?

Si les utilisateurs ont atteint leurs objectifs, célébrez leur réussite et parlez-leur de ce qui a fonctionné. S’ils n’ont pas atteint leurs objectifs, discutez de ce qui les a empêchés d’y parvenir et déterminez comment vous pouvez les aider.

  • Des problèmes techniques?
  • Des raisons liées à leur vie personnelle?
  • Des problèmes de motivation?

 

Discutez des avantages concrets

Au fil du temps, la plupart des personnes s’entraînant régulièrement avec BrainHQ remarqueront des changements dans leur vie quotidienne grâce à des fonctions cérébrales plus performantes. Aider les gens à remarquer ces avantages et à relier ces avantages à leur entraînement dans BrainHQ est un élément important pour maintenir la motivation au fil du temps.

 

Répondez aux préoccupations des participants

Tout comme l’exercice physique, utiliser BrainHQ pour améliorer les performances cognitives demande des efforts. Bien que les exercices de BrainHQ puissent ressembler à des jeux informatiques de routine, chacun est scientifiquement conçu pour mettre les utilisateurs au défi en accélérant la vitesse et en augmentant la complexité à mesure que les progrès sont réalisés. Un certain nombre d’accompagnateurs qui ont connu du succès ont partagé une liste de problèmes courants soulevés par les utilisateurs et leurs réponses et/ou recommandations correspondantes.

 

Vérifiez le progrès de chacun des participants

Nous recommandons vivement à tous les accompagnateurs de vérifier régulièrement et individuellement les données d’entraînement des utilisateurs dont ils sont responsables afin d’évaluer leurs progrès et de répondre à leurs questions. Montrer à un utilisateur que son accompagnateur se soucie de sa participation et soutient ses efforts est significatif et peut faire toute la différence pour favoriser l’engagement. Vos utilisateurs ont entrepris un parcours menant à une santé cérébrale optimale : montrez-leur que vous les accompagnez dans cet important voyage!

 

Le participant manque d'expérience en technologie

Certaines personnes utilisant BrainHQ peuvent manquer de connaissances de base sur l’utilisation d’un ordinateur ou d’un appareil iOS. La bonne nouvelle, c’est que leur simple participation à votre cours démontre leur intérêt et leur ouverture à l’utilisation de la technologie pour améliorer la santé de leur cerveau.

 

Le participant ne peut pas entendre les sons ni voir les objets

Les participants portant des appareils d’aide auditive ou des lentilles correctrices doivent les porter lorsqu’ils utilisent BrainHQ.

L'incapacité d’un utilisateur d'entendre ou de voir correctement des objets peut être due à des modifications des paramètres de son appareil, à un besoin de modifications environnementales lors de l'utilisation de BrainHQ ou à son progrès dans le cadre d'un exercice qui le fait passer à un niveau plus difficile, ce qui nécessite de la patience et de la persévérance s’il désire améliorer encore davantage les performances de son cerveau.

Si vous utilisez BrainHQ en mode présentiel, vous souhaiterez peut-être demander à tous les utilisateurs de limiter les conversations ou les discussions pendant que le programme est en cours d'utilisation.

 

Le participant a des problèmes avec son appareil

Parfois, un utilisateur peut éprouver de la frustration parce que les paramètres techniques de l’appareil sur lequel il travaille ont été modifiés par inadvertance. Par exemple, il se peut que le volume ait été baissé par erreur ou qu’ils ne regardent pas l’exercice en mode plein écran. Dans un tel cas, il est utile de rappeler aux utilisateurs comment modifier le volume ou changer l'affichage de l'écran en mode plein écran sur leur appareil.

 

Un participant exprime sa frustration

La frustration peut survenir chez n’importe qui devant quelque chose de nouveau ou de difficile, ou qui devient de plus en plus difficile. Il s’agit d’une réaction naturelle et il est important de le rappeler aux utilisateurs qui expriment leur frustration.

 

Le participant a l’impression d’être sur une « séquence de défaites »

Si un utilisateur sent qu’il a perdu le rythme ou qu’il est dans une spirale descendante, suggérez-lui d’utiliser le bouton Pause situé dans le coin inférieur droit pour arrêter temporairement l’exercice, s’étirer, prendre quelques respirations profondes ou faire une petite marche, et de revenir une fois qu’il se sent mieux et concentré.

 

Un participant se sent « trop vieux » pour utiliser BrainHQ

La médaillée d’or olympique Jackie Joyner-Kersee a déclaré : « L’âge n’est pas un obstacle. C'est une limitation que vous imposez à votre esprit. » Comme pour toutes les choses importantes de la vie, dépenser de l’énergie pour améliorer la santé du cerveau nécessite du travail et un certain niveau d’engagement.

L’une des choses étonnantes à propos du cerveau est qu’il peut apprendre de nouvelles choses et renforcer ses voies neuronales à tout âge. Chacun d’entre nous a la possibilité de contribuer à ce que notre longévité des fonctions cérébrales corresponde à notre espérance de vie!

Les participants seront peut-être surpris de découvrir que d’innombrables centenaires ont utilisé BrainHQ avec succès et ont suivi plusieurs cours.

 

Le participant a le sentiment de se comparer aux autres

Le cerveau n’est pas un organe à taille unique. La cognition non plus. Tout comme les empreintes digitales, chaque personne possède des forces et des faiblesses cognitives uniques. La question ne devrait pas être « comment je me compare aux autres dans BrainHQ? » Il faudrait plutôt dire : « jusqu’où ai-je évolué depuis que j’ai commencé à m’entraîner avec BrainHQ? »

BrainHQ a été conçu pour s'adapter aux besoins individuels de la personne qui l'utilise en temps réel. Cela signifie qu’une personne dotée de meilleures capacités de traitement visuel peut progresser plus rapidement dans un exercice qu’une personne dépourvue de ces capacités. Il ne s’agit pas d’une indication qu’une personne réussit « mieux » qu’une autre, mais plutôt que chacun progresse dans un exercice à un rythme et à un niveau qui lui conviennent le mieux et qui amélioreront sa fonction cognitive personnelle.

 

Conclure votre travail d’accompagnement

Vos utilisateurs vous aimeront et apprécieront tout ce que vous faites pour eux, mais il vous faudra un jour mettre un terme à votre accompagnement. Lors de la visite finale, revisitez leurs objectifs pour encourager les utilisateurs à poursuivre leur entraînement et mettez en évidence leurs plus grandes réalisations dans BrainHQ. Ils seront des utilisateurs confiants et compétents de BrainHQ, capables de poursuivre eux-mêmes leur parcours vers la santé cérébrale. Et vous aurez besoin de plus de temps dans votre horaire pour aider le prochain groupe d’utilisateurs de BrainHQ à réussir.

Afin de permettre à vos utilisateurs de s'inscrire directement sur BrainHQ et de poursuivre leur formation par eux-mêmes, ils doivent d'abord être archivés dans le portail par l'administrateur du groupe. Une fois cela fait, ils pourront se connecter à https://dynamicbrain-fr.brainhq.com comme d'habitude et cliquez sur le bouton « S'ABONNER » en haut de la page.

 

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